L’impact des bruits sur la vie quotidienne, et notamment le sommeil, est étudié depuis de nombreuses années.
Comme la lumière, le son possède aussi ses couleurs. La lumière blanche regroupe l’ensemble des couleurs du spectre qui semblent blanches une fois mises ensemble. Le bruit blanc fonctionne de la même manière avec les ondes sonores, à savoir un mélange de toutes les fréquences du spectre sonore.
Plusieurs chercheurs se sont attelés à définir un son blanc le plus doux possible qu’ils surnomment alors ‘bruit rose‘. Celui-ci se focalise sur les fréquences basses, normalement plus audibles pour notre oreille comme le bruit d’une pluie régulière ou de la montée d’une marée. Cela ressemble à «fffff».
Il existe aussi le bruit brun, qui dispose encore de plus de basses que le bruit rose, semblable à une mer agitée ou un vent fort. Les bruits rose et brun produisent donc un son plus profond et plus grave que le bruit blanc habituel.
Parmi les trois types de sonorités étudiées, on constate que le bruit rose serait potentiellement similaire à l’amplitude et la densité des ondes cérébrales du troisième stade du sommeil, le sommeil profond.
Par exemple, une étude allemande intitulée Auditory Closed-Loop Stimulation of the Sleep Slow Oscillation Enhances Memory publiée dans la revue Neuronen 2013 a relevé que le bruit rose allongeait la durée du sommeil profond et favorisait le développement de la mémoire.
Les effets du bruit ne sont donc pas tous néfastes pour la santé. La preuve….