Le Centre d’information sur le bruit estime le coût social des nuisances sonores à 57 milliards d’euros chaque année. Reste à les quantifier et les qualifier… La psycho-acoustique n’est pas une tendance, c’est un métier d’avenir.
La science du son au bureau ou comment l’espace sonore impacte les collaborateurs.
Préalablement, Il est nécessaire d’étudier les caractéristiques du bâtiment (sols, murs, plafond) et la nature des matériaux qui le composent. Un bureau d’étude en ingénierie acoustique réalise ce type de diagnostic. Plus les performances acoustiques du local sont adaptées à l’activité qui va s’y dérouler et meilleur sera le résultat potentiel.
En parallèle, il est important de prendre en considération les personnes qui occupent l’espace. On a souvent tendance à considérer que le bruit, c’est « les autres », en occultant son propre pouvoir de nuisance. Or, nous sommes tous générateurs de distractions sonores pour nos voisins. La sensibilisation de chaque occupant aux problématiques de l’acoustique est un facteur clé si l’on souhaite améliorer le confort acoustique durablement. Le confort acoustique s’obtient par une action collective qui passe par une prise de conscience individuelle et l’adoption de comportements « acousticompatibles ».
En résumé, appréhender la problématique acoustique de son espace de travail nécessite autant une approche physique que psychologique en tenant compte du caractère individuel de la sensibilité des occupants.